Je viens de transférer la vidéo de la traversée vers YouTube !
Vous pouvez la voir ici :
Nous sommes partis samedi 5 mai au matin vers 9h15. Pour une fois nous étions à peu près à l’heure! Bien accompagnés pour ce grand départ la famille est venue nous voir sur le ponton puis nous a suivi jusqu’à la jetée. Des amis et collègues étaient là aussi et Sylvie, Miléna et Thierry nous ont même accompagné en mer! Merci à tous!
Après une bonne heure de manoeuvres pour trouver les bonnes voiles et la bonne allure, nous ne voyons déjà presque plus les côtes vendéennes.
C’est le grand saut nous quittons notre vie de terriens pour rejoindre celle de vagabonds des mers! Avec ses plaisirs et ses libertés mais aussi ses contraintes et ses dangers.
Premier défi rejoindre la péninsule ibérique en ligne droite depuis les Sables d’Olonne en traversant le Golfe de Gascogne soit 3 jours de mer, 360 milles, 650 km.
Nous partons sous un grand soleil, le vent est très modéré et il vient de notre 3/4 arrière. Les conditions sont paisible, on voit des dauphins, ça ne peut pas mieux débuter.
En fin d’après-midi la tentative de sieste d’Alice est interrompue par la rupture de la drisse de spi qui entraine le gennaker dans l’eau. On le récupère facilement et on passera la nuit sous grand voile et génois. Ce n’est pas idéal mais ça va car le vent nous venait du 140º. Nous dormons chacun notre tour mais difficilement car nous ne sommes pas encore habitués ni au rythme des quart ni aux bruits de Cat et Terres.
Le lendemain matin le dimanche toujours grand beau temps mais le vent a encore viré un peu plus sur notre arrière. Il n’y a plus de vent apparent, le génois n’est plus efficace, la décision est prise de monter au mât, tenter de repasser la drisse de spi pour retrouver de la vitesse. Tout ça en plein milieu du Golfe!
La mer est calme, notre matériel prêt, on a fait un bon briefing et des dauphins sont venus nous encourager. Sébastien se hisse à la force des bras jusqu’en haut du mât ( non c’est une blague on a un winch électrique!) Là-haut il constate que la drisse est évidemment tombée dans le mât mais Alice n’arrive pas à la récupérer en pied de mât elle est bloquée… Sébastien redescend de 20 m en salto arrière, trouve l’endroit qui coince et réussi à tout débloquer ! Il remonte donc aussi sec envoyer un messager lesté d’un gros boulon. Malheureusement le lest n’est pas assez lourd et trouve à s’emberlificoter partout avant d’atteindre le pied de mât. On capitule il est l’heure de déjeuner, les enfants ont faim, on fera ça tranquillement au port.
Nous sommes à ce moment-là au milieu du Golfe, la suite ce fera essentiellement au moteur par manque de vent et absence de voiles de portant.
On commence a être fatigués et on s’efforce maintenant à des prises de quart de 2h avec un en veille l’autre de repos. Louis n’est pas encore amariné il dormira beaucoup.
Les nuits sont rythmées par la surveillance des cargos.
Nous décidons de nous arrêter à la Corogne pour nous reposer et repasser tranquillement cette drisse de spi. Fidèle à sa réputation la Corogne nous accueille dans la brume avec 25 noeuds de vent avec un super tanker de 250 m qui se signale à la corne de brume que nous voyons sur nos écrans mais pas à l’oeil nu !
18h, Cat et Terres est amarré à la Marina Coroña, repos bien en mérité! Surtout que Sébastien a 39,9° de fièvre avec un mal de gorge carabiné !
Vous êtes beaux!
Merci 😊
meilleurs voeux2019 a toute la famille alice tu souhaitera lla bonne annee a papa et sebastien quand ils viendront vous voir aux antilles
Merci, bonne année 2019 également ! Nous rejoignons demain la Dominique où Papino, tonton Bastien et Nadia sont arrivés ce matin, nous leur passerons tes vœux ! A bientôt